lundi 7 novembre 2011

Revue de presse – Monique Guérin au Salon de Marsac

Monique Guérin-Simonnaud vient de publier un ouvrage sur Ligné,
qu'elle présentait ce week-end au salon de Marsac. Photo S. C.
  
Le patrimoine ne se limite pas à la pierre, fût-elle préhistorique. Il est d'abord humain. C'est l'image que l'on garde du salon proposé par «Maisons paysannes», ce week-end à Marsac. Les visages s'imposent derrière les livres et les histoires. Celui d'André Debenath qui raconte l'Espace d'initiation à la préhistoire qu'il a créé cet été à Montbron. L'écran renvoie aux sites de la vallée de la Tardoire. Aujourd'hui, l'Espace ne fonctionne que sur rendez-vous. Son initiateur en profite pour jouer les ambassadeurs de la préhistoire charentaise. Les grottes visitables ne sont pas légion dans le département: celles du Placard à Vilhonneur, de La Chaise à Vouthon, l'abri de la Chaire-à-Calvin à Mouthiers, ou encore Le Roc de Sers… On est loin du Périgord. Autres visages, celui des auteurs qui campent leur fiction dans leur région. Avec «Du sang et des collines», son troisième roman, Jean-Marie Goreau poursuit sa radioscopie du Sud-Charente.
 
Dans «Ligné ou la voix des pierres», Monique Guérin-Simonnaud, fille de l'ancien conseiller général Robert Simonnaud, « exilée » aujourd'hui dans le nord des Deux-Sèvres, revient aux sources. «J'ai vécu mes premières années à Ligné où ma mère était institutrice. J'avais besoin de renouer avec mes origines» explique celle qui a également publié «Résurgences, l'histoire des miens entre Charente et Braconne».

Le patrimoine, c'est aussi la foire de Rouillac, celle que Jean-Pierre Bouron a connue lorsqu'il était enfant, dans le sillage de son père ostréiculteur. Le photographe de Vaux-Rouillac en restitue l'âme au travers de ses clichés noir et blanc. Son livre, vibrant hommage au «27» du mois, se vend 27 euros!
11 Novembre oblige: l'ouvrage de Brigitte Vepierre, «Léa et Raphaël», retient l'attention. L'écrivain de Saint-Bonnet met en scène les lettres écrites par son grand-père alors qu'il se battait dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. «C'est lui qui rassurait mes parents restés sur la ferme» rappelle-t-elle. Marsac, c'est aussi le souvenir.

Source : La Charente Libre, 7 novembre 2011

Ouvrages publiés par Monique Guérin-Simonnaud :
Résurgences, l'histoire des miens entre Charente et Braconne (2010)
Ligné ou la mémoire des pierres (2011)